Oui, vous avez bien lu. Le sim racing n’est plus juste une passion de gamers : c’est désormais une discipline officiellement reconnue par la FIA.
Et cette annonce change beaucoup plus de choses qu’on ne l’imagine…
Une décision historique : l’ajout de l’Appendice E au Code Sportif International
La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a intégré le sim racing dans son Code Sportif International via l’Appendice E.
Concrètement ? Cela signifie que les compétitions de sim racing peuvent désormais être encadrées comme des événements officiels, avec des règles harmonisées, une reconnaissance des résultats, et surtout : la possibilité d’obtenir une licence esport FIA.
C’est une première mondiale. Et cela pourrait bien redéfinir l’avenir du sim racing.
Ce que cela implique pour les joueurs
La FIA ne se contente pas de reconnaître le sim racing : elle encadre son développement. Voici ce que cette décision permet :
- La création de licences esport officielles, délivrées par les ASN (Autorités Sportives Nationales), comme c’est déjà le cas pour le sport auto traditionnel.
- La structuration des compétitions, avec des règles claires et un encadrement plus professionnel.
- L’accès à des événements reconnus internationalement, potentiellement liés à des compétitions comme les FIA Motorsport Games ou les Olympic Esports Series.
C’est un signal fort pour les organisateurs, les développeurs, mais surtout pour les simracers qui rêvent de se professionnaliser.
Un pas de plus vers la professionnalisation
En tant que passionné de sim racing, je vois cette décision comme une avancée logique mais longtemps attendue.
Depuis des années, le sim racing ne cesse de monter en puissance : iRacing, Assetto Corsa Competizione, Gran Turismo… les jeux sont de plus en plus réalistes, les compétitions de plus en plus sérieuses, et certains pilotes passent même du virtuel au réel.
Avec cette reconnaissance officielle, on entre dans une nouvelle ère :
- Les performances en ligne pourront enfin être prises au sérieux, avec un cadre équivalent à celui des compétitions IRL.
- Les jeunes talents auront un chemin balisé pour progresser, être repérés et peut-être décrocher des opportunités dans le sport auto réel.
Des réactions partagées… mais une tendance claire
Certains dans la communauté craignent une institutionnalisation trop rigide, ou des démarches administratives complexes.
D’autres y voient une chance unique de valoriser leurs heures de grind, et d’avoir un cadre fiable pour s’entraîner, performer et se faire reconnaître.
Personnellement, je pense que cette initiative va dans le bon sens :
Elle donne au sim racing ce qu’il mérite depuis longtemps — un vrai statut, de vraies règles, et une vraie place dans le sport.
Ce n’est que le début
La FIA prévoit déjà de collaborer avec des développeurs pour créer une plateforme dédiée, pensée pour l’encadrement des compétitions de sim racing à l’échelle mondiale.
Si vous débutez ou que vous suivez déjà le sim racing, attendez-vous à ce que les choses s’accélèrent dans les mois qui viennent.
Le sim racing, ce n’est plus juste un jeu. C’est un sport à part entière. Et maintenant, c’est officiel.







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